Sonia Privat

SONIA PRIVAT PEINTRE AQUARELISTE ART PEINTURE AQUARELLE

SONIA PRIVAT PEINTRE AQUARELISTE ART PEINTURE AQUARELLE

sonia

Depuis 30 ans je peins ces ailleurs que j’affectionne tant, plutôt l’Afrique ou l’Inde…

Imprégnée des couleurs, des odeurs et des matières inspirées par ces pays aux accents épicés, ma préférence c’est l’humain, attraper au vol une expression, tenter de sonder la profondeur de l’âme, quelle arrogance ! En tout cas dessiner, peindre à l’aquarelle, à l’huile ces visages qui me touche au plus profond. Parfois visages rêvés, mémorisés, oubliés, je tente de donner vie au papier ou à la toile, sur lesquels mon pinceau exprime le destin de ces « silhouettes » qui m’entraînent dans mon Orient intérieur !  Peindre encore et toujours ces quelques instants d’éternité…  Je recherche la beauté ; pas cette illusion physique imposée par notre société ; plutôt cette envie de montrer la vraie vie, celle qui illumine les visages des enfants, celle qui écrit leur destinée sur le visage des « âgés », celle des « transparents » que l’on croise sans les voir, celle de ceux qui ont respiré l’air de notre temps tout près de moi ou dans de lointaines contrées. Et parce que la légèreté reste la passerelle obligée de la vie je note ces petites choses de tous les jours, je fais les jolies poubelles de la vie pour coller tous ces morceaux de poésie sur mes carnets, la grande aventure quoi !

Née aux portes de  Paris, plus particulièrement à Saint Ouen, dans le quartier du « marché aux puces », dès mon plus jeune âge je côtoie le mélange des genres, entre gitans ferrailleurs –comme les frères de Django Rainart – compagnons de galère de mon père, arabes ouvriers, vendeurs en tout genre, et parfois même artistes comme Marcel Carné. Née d’une mère française et d’un père d’origine algérienne, je me prends très tôt d’affection pour ces visages différents.

Arrivée à Rodez vers huit ans, dans l’hôtel de mon grand-père constantinois, je poursuit ma découverte ethnique à travers tous ces hommes et femmes émigrés, Algériens de Tizi Ouzou, Espagnols fuyant leur pays franquiste, Italiens, Yougoslaves sans toits, que mon grand père humaniste héberge dans cet ancien hôtel du XIIIème siècle, où je vis et travaille aujourd’hui.

Très tôt, vers trois ans, le dessin et plus particulièrement le portrait, deviennent bien plus qu’un loisir. Vers douze ans je décide que je ferai une copie de tous les dessins de Léonard de Vinci, Michel-Ange et Raphaël. Devant la prétention et l’ampleur de la tâche, après une trentaine de copies, je m’avoue vaincue, mais heureuse d’avoir ainsi appris quelques proportions de l’humain… L’idée est désormais de s’attaquer à « tous » les visages du monde !

Après un BAC raté – j’ai passé mes années scolaires à dessiner pendant les cours – j’intègre la célèbre école de stylisme Esmod à Paris. Mécontente de ce « désapprentissage » du dessin, j’y apprends cependant à maîtriser la couleur et en conserve encore aujourd’hui une grande affection pour les drapés.

De retour à Rodez, et après un an d’étude et de dessin d’anatomie, c’est avec mes portraits à la mine de plomb que je gagne un prix me permettant d’exposer dans une galerie. C’est le début d’une longue carrière en dents de scie, évoluant d’expositions parfois médiocres en travaux  « free-lance », publicités à l’aérographe, illustrations pour des magazines, décors de camions et de théâtre, fresques murales… Mais qu’importe, tenir un crayon ou un pinceau sont mes seuls arguments pour tracer mon chemin.

Je découvre l’aquarelle en 1997, au moment même où je fais mes premiers carnets de voyages (Canada, Andalousie, Italie), avec une impression de « voyages à l’envers » dus à l’impossibilité de me déplacer dans des pays « exotiques » suite aux soucis de santé mon époux.

Cela n’a pas d’importance, je trouve mes modèles tout près de chez moi !

C’est après une guérison inespérée, que je peux enfin envisager avec Dan, mon mari- assistant- porteur de matériel et encadreur, un véritable voyage ! Ce sera ZANZIBAR ! Rêve d’enfant,  île au nom mythique, mille fois convoitée et surtout mélange des ethnies.

Plusieurs voyages suivront : le Maroc, Le Sénégal, La Réunion, L’Inde et le Népal.

Après avoir représenté la France en 2000 au ministère de la Francophonie pour ses trente ans d’existence, et plusieurs participations au salon « Art en Capital » au grand Palais à Paris, je suis admise en 2010 – et désormais sociétaire – de la Société Française de l’Aquarelle. C’est à partir de ce moment que les opportunités d’expositions se multiplient en France et à l’étranger (Belgique, Espagne, Mexique…) et m’oblige enfin à sortir de mon atelier. Ce cher atelier où le temps n’existe pas, où je peux rester enfermée des jours durant, à peindre, à expérimenter, à chercher.

Depuis toujours j’ai été classée dans les « Orientalistes » sans m’y reconnaitre… Mais ça, c’était avant ! Ma première visite à Clermont Ferrand en 2010 en tant que spectatrice de cette extraordinaire exposition qu’est « Le rendez-vous du carnet de voyage », m’a permis, enfin de trouver une famille, celle des peintres voyageurs !

Livres :

Je me jette à l’eau en 2012 et y présente « mon » Zanzibar, sous forme de tableaux, carnets et autoédition du livre « Les fées de Zanzibar » (épuisé). J’y reçois cette année-là, le prix du public. J’y rencontre Marc Wiltz, qui donne une nouvelle impulsion à ma « carrière » en rééditant « Zanzibar, au royaume des fées » chez Magellan & Cie Editions. En 2013, j’y présente « India Express » également édité sous forme de livre par Magellan & Cie.

En 2014, je présente « Silhouettes », Magellan & Cie, et je propose « Marrakech, Les pigments dans la peau ». En 2015, je présente « Katmandou, des dieux et des hommes »,  Magellan & Cie

Ma boulimie première du voyage fait place aujourd’hui à une envie d’approfondir les contrées visitées comme Zanzibar bien sûr, mais aussi Vârânasî (Bénarès) ou Katmandou.

L’amour du voyage allié aux rencontres et à la peinture est désormais mon unique inspiration.

 

 

 

 

 

 

 

 

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